(et comment les éviter )
Plus de 40 % des gens rêvent d’écrire un livre…
Mais combien passent à l’action ?
Et parmi eux, combien vont vraiment jusqu’au bout ?
Si tu lis cet article, c’est que tu as un message à transmettre.
Et peut-être aussi une petite voix dans ta tête qui te murmure :
« Ce n’est pas le bon moment… Je ne suis pas prête… J’ai trop de choses à dire, je ne sais pas par où commencer… »
Bonne nouvelle : tu n’es pas seule. Et encore mieux : ça se transforme.
Voici les 10 erreurs les plus fréquentes des écrivain·es débutant·es, avec à chaque fois un déclic, une invitation, une lumière pour avancer autrement.
Erreur 1 : Attendre d’avoir “le temps parfait” pour écrire
Spoiler : ce moment n’existe pas.
📌 Déclic : Écris dans la vie, pas à côté d’elle.
Tu n’as pas besoin de 3 heures par jour, juste d’un rendez-vous régulier, même court.
Erreur 2 : Vouloir écrire “comme il faut” dès la première ligne
Tu n’écris pas une thèse, tu ouvres une porte vers ton monde.
📌 Déclic : Le premier jet n’a pas à être bon. Il doit juste exister.
Tu ajusteras, poliras, réécriras… mais plus tard.
Erreur 3 : Penser qu’il faut déjà “être écrivain·e” pour écrire
Cercle vicieux n°1.
📌 Déclic : Tu deviens écrivain·e en écrivant.
Pas en attendant un diplôme invisible. Ni la validation des autres.
Erreur 4 : Croire que tu dois raconter toute ta vie
Tu n’es pas Wikipédia. Tu es une passeuse de sens.
📌 Déclic : Ce n’est pas tout ce que tu as vécu qui compte,
c’est ce que ton histoire réveille chez l’autre.
Erreur 5 : Sauter sur le clavier sans cap ni boussole
Résultat : tu t’éparpilles, tu t’essouffles, tu abandonnes.
📌 Déclic : Écrire, c’est voyager. Et tout bon voyage commence avec une carte.
(Oui, une structure pensée, au service de ton message.)
Erreur 6 : S’isoler complètement pour écrire “en paix”
Tu n’as pas besoin d’un ermitage dans les Cévennes.
📌 Déclic : Entoure-toi de personnes qui te soutiennent, te lisent, t’encouragent.
L’écriture est un acte intime, mais pas forcément solitaire.
Erreur 7 : Se dire que ce n’est pas assez important pour devenir un livre
Combien de récits puissants restent dans des carnets ?
📌 Déclic : Si ton histoire peut aider une seule personne, alors elle mérite d’être écrite.
Et cette personne, c’est peut-être toi, déjà.
Erreur 8 : Attendre d’avoir confiance pour commencer
Cercle vicieux n°2.
📌 Déclic : La confiance naît dans l’action.
Commence. Écris. Et regarde ce que ça change en toi.
Erreur 9 : Vouloir faire “comme tout le monde”
Tu regardes les autres, tu te compares, tu copies (sans le vouloir)…
📌 Déclic : Ton livre n’a pas besoin de ressembler à un autre.
Il a besoin de te ressembler à toi. C’est ça, sa force.
Erreur 10 : Ne pas te donner le droit d’écrire
Et si le vrai blocage, c’était là ?
📌 Déclic : Tu as le droit d’écrire.
Tu as le droit de dire. Le droit de transmettre. Le droit de créer.
Tu n’as pas besoin d’autorisation. C’est ta voix, ta voie.
🔥 Et maintenant ?
Si tu t’es reconnue dans une ou plusieurs de ces erreurs, sache ceci :
✨ Ce n’est pas un problème. C’est un point de départ.
Ce qui compte, ce n’est pas d’être parfaite.
C’est d’avancer avec clarté, conscience et méthode.
Dans mon accompagnement Plume & Sens, je t’aide à :
- clarifier ton message,
- structurer ton livre de A à Z,
- te libérer des blocages invisibles,
- et surtout : écrire un livre qui transforme — toi, et le monde.
📌 Si tu sens que c’est le moment, découvre l’accompagnement ici
Mais avant de se quitter, j’ai encore deux trois trucs à te dire
1. Des personnages qui manquent de vie !
Tu l’as sans doute fait aussi : présenter ton héroïne comme une « brune aux yeux noisette ». Et c’est tout. Mais un personnage, ce n’est pas une fiche d’identité. C’est une présence.
Pense à son regard fuyant ou pénétrant, à sa manière de triturer son bracelet en silence, à la façon dont elle entre dans une pièce. Les odeurs, les silences, les vêtements qui racontent une histoire. Ce sont ces détails qui la rendent inoubliable et surtout qui lui donnent vie, qui la rendent humaine.
2. Les dialogues, on en parle ?
Tu n’as pas besoin de « rétorqua-t-elle », « s’exclama-t-il », « grogna-t-elle », toutes les deux lignes. Le dialogue vit souvent par lui-même. C’est utile s’il y a plusieurs personnages, afin que l’on évite de se perdre et que l’on se demande : »qui s’exprime là ? ». Mais la plupart du temps c’est inutile et cela alourdit la lecture. Fais confiance à ton lecteur. Il captera le rythme, l’intensité, les tensions, sans surlignage. Moins, c’est souvent mieux.
3. L’infodump : le poids des mots, le choc du vide
Tu as créé un univers riche, complexe. Et tu veux tout dire. Tout. Tout de suite. Sauf que… le lecteur sature. Il s’éloigne.
Alors, injecte ton monde par petites touches. Un objet déplacé, une réplique, un souvenir. L’univers vit dans l’action, pas dans une encyclopédie. Tu n’es pas là pour réciter une leçon d’histoire ou faire un cours de géographie. Quand tu écris quelque chose demande toi : quel est le lien avec mon intrigue ? En quoi savoir tel ou tel détail fait-il avancer l’histoire, le personnage ou la réflexion du lecteur. Si c’est juste pour montrer que tu connais ton sujet, oublie…Ca va être chiant, long et on aura qu’une seule envie, fermer le livre et passer à autre chose. Ou alors, écris une nouvelle encyclo sur le sujet 😉
4. L’ellipse qui évite les vrais enjeux
Cette bataille clé ? Tu l’as résumée en deux lignes. Ce retournement de situation ? Passé sous silence. Pourquoi ? Parce que tu avais peur. De ne pas savoir bien l’écrire. De ne pas être à la hauteur. Et pourtant, c’est justement là que ton texte a besoin de toi. Tu as le droit de te planter. Tu as le devoir d’essayer. Oui, parce que… est-ce que l’on ne passe pas un peu à côté de l’histoire là ? Dans mon prochain roman La dame de nage, j’ai tourné autour d’une scène dans laquelle mon héroïne s’enfuit sans que l’on retrouve sa trace. J’ai fait des recherches, des interview, j’ai réfléchi, beaucoup, puis j’ai laissé poser pour enfin écrire un scénario qui tient debout.
5. L’émotion, ah ! Absente oui !!!
Tu racontes une scène poignante, mais rien ne transpire. Le personnage souffre, mais tout reste sec, propre, distant. Tu décris ce qui se passe comme si tu décrivais la vie d’un cailloux. Autorise-toi à ressentir avec ton personnage. Mets-toi dans sa peau, même si c’est inconfortable. C’est là que se trouvent les vraies révélations. L’émotion, c’est ce qui fait que ton lecteur se souviendra de ton livre, longtemps après l’avoir refermé. Et puis fais des phrases plus courtes, c’est comme ça, aussi, que tu nous embarques dans ton univers.
En conclusion : Écris. Rate. Ré-écris. Ose.
Ces erreurs ne sont pas des échecs. Ce sont des passerelles. Des seuils à franchir. Des tremplins.
Tu n’es pas une « autrice débutante ». Tu es une femme en chemin vers sa voix. Et elle est déjà puissante.
N’oublie pas d’enregistrer cet article, de le partager, et surtout : écris.

Oui tu es déjà auteure, découvre mon article ici