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Comment l’hypnose transforme ta peur en pouvoir

La peur, cette messagère mal comprise

Tu veux avancer, mais quelque chose te retient. Tu veux dire oui à un projet, une relation, une nouvelle version de toi… et soudain : panique. Blocage. Fuite. Paralysie.

On t’a dit : « dépasse ta peur », « surmonte-la », « écrase-la ». Mais…Et si la peur n’était pas ton ennemie ? Et si elle était le signal qu’une part de toi demande à être entendue ?

Ce que je te propose aujourd’hui, ce n’est pas d’éteindre ta peur. C’est de la traverser. De l’écouter. Et de la transformer en pouvoir. La peur nous indique un danger mais parfois, l’inconscient buggue et fait de mauvaises associations qui créent des blocages auquel notre mental ne comprend rien. Il faut un décodeur.

Et l’outil que j’utilise pour ça, c’est l’hypnose. Pas comme une technique à la mode. Mais comme une voie d’accès directe à ton inconscient. À cette partie de toi qui sait exactement ce qu’elle fait… même quand elle a peur.

Prête à rencontrer ta puissance à travers ce que tu fuis ? Suis-moi.

La peur n’est pas un bug. C’est un message.

La peur est souvent vue comme un obstacle. Mais biologiquement, c’est une protection. Un mécanisme de survie inscrit en toi depuis des milliers d’années.

Ton cerveau reptilien n’a pas évolué aussi vite que ton environnement. Il ne fait pas la différence entre :

  • parler en public et être attaquée par un lion,
  • changer de job et être chassée de la tribu,
  • te montrer vulnérable et risquer la mort sociale.

Il réagit :

  • par la fuite,
  • par le figement,
  • ou par le combat.

Et souvent, ces mécanismes se déclenchent alors qu’il n’y a pas de réel danger. Seulement un souvenir. Une émotion non digérée. Un scénario imaginaire.

C’est là que l’hypnose entre en scène.

peur
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L’hypnose : un pont entre le conscient et l’inconscient

L’hypnose, ce n’est pas un état bizarre où tu perds le contrôle. C’est un état naturel. Celui dans lequel tu es quand tu es absorbée dans un livre, un film ou une rêverie.

Dans cet état, le mental critique se met en veille. Et l’inconscient devient plus réceptif aux transformations profondes.

Pourquoi c’est important ? Parce que c’est ton inconscient qui gère :

  • tes automatismes,
  • tes émotions,
  • tes croyances,
  • et tes peurs.

Et ce qu’on ne peut pas résoudre en pensée, on peut souvent le transformer en hypnose.

Identifier la racine du problème

Tu ne peux pas libérer ce que tu ne connais pas. C’est pourquoi en séance, on va chercher :

  • à quoi est rattachée cette peur,
  • ce qu’elle vient protéger,
  • quel événement, souvent ancien, a ancré ce réflexe.

Exemple : Tu as peur de t’exposer sur les réseaux ? Et si, à 6 ans, on s’était moqué de toi quand tu as pris la parole ? Ton inconscient a enregistré que « parler = danger = rejet ».

Avec l’hypnose, tu ne vas pas « revivre » le souvenir. Tu vas le reprogrammer, le guérir, le relier à une ressource nouvelle.

Et là, quelque chose bouge.

Transformer la peur en alliée

Une fois qu’on a compris ce que la peur essayait de dire, on peut lui parler autrement.

En hypnose, on peut dialoguer avec la partie de toi qui a peur. Lui donner une nouvelle mission : protéger autrement. Créer du courage. Favoriser la vigilance utile, sans paralysie.

La peur n’est plus un mur. Elle devient un tremplin vers ta puissance.

Tu apprends à respirer avec elle. À lui faire une place… sans lui laisser le volant.

Ce que tu ressens après une séance

Tu ne sors pas d’une séance d’hypnose en ayant « tout réglé ». Ce n’est pas une baguette magique. Mais souvent, tu ressors avec :

  • une sensation d’apaisement profond,
  • une clarté nouvelle sur ce que tu vis,
  • un ancrage corporel qui te redonne du pouvoir,
  • et une capacité à te remettre en mouvement.

Certaines peurs fondent comme neige au soleil. D’autres demandent un accompagnement plus profond. Mais ce qui change à coup sûr : tu n’es plus en guerre avec toi-même.

Des exemples de transformation vécue

  • Lucie, phobique des transports, incapable de prendre le métro depuis 5 ans. En 3 séances, elle a retrouvé l’autonomie, en découvrant que sa peur était liée à un accident oublié dans l’enfance.
  • Mélanie, entrepreneure tétanisée à l’idée de se filmer. Derrière sa peur : le souvenir d’un père qui critiquait tout ce qu’elle faisait. Aujourd’hui, elle a sa chaîne YouTube.
  • Sophie, en reconversion, bloquée par la peur de manquer. On a travaillé sur un trauma financier transmis par sa lignée. Elle a quitté son job et lancé son activité.
  • Marc qui avait la phobie de manger certains aliments car petit il avait assisté malgré lui dans une ferme à une scène qui l’a traumatisé. Ses voisins tuaient le cochon. Il n’en fallait pas plus à son inconscient pour associer manger et mort, manger et mourir, manger et danger.

La phobie, cette crainte démesurée

La phobie est une peur intense, irrationnelle et persistante déclenchée par un objet, une situation ou une activité spécifique, qui ne présente pas de réel danger, mais provoque une réaction de panique ou d’évitement incontrôlable chez la personne concernée.

Ce n’est pas juste une peur « forte » : une phobie n’est pas une simple crainte, elle est disproportionnée par rapport à la réalité du danger.

Le corps réagit : palpitations, sueurs, tremblements, sensation d’étouffement, boule au ventre… La phobie déclenche souvent une véritable réaction physiologique de stress.

La personne sait que c’est irrationnel (dans la plupart des cas) : mais elle n’arrive pas à se raisonner. C’est là toute la souffrance : être conscient·e que cette peur est exagérée, mais ne pas pouvoir l’empêcher.

Elle pousse à l’évitement : la personne va tout faire pour ne pas se retrouver confrontée à l’objet de sa phobie, quitte à restreindre fortement sa vie sociale, professionnelle ou personnelle.

  • Phobie sociale → panique du regard des autres, des interactions
  • Agoraphobie → peur des lieux publics ou des situations où il serait difficile de s’échapper
  • Claustrophobie → peur des espaces clos
  • Arachnophobie → peur des araignées
  • Émétophobie → peur de vomir (extrêmement handicapante au quotidien)

Ce qu’on oublie souvent :

  • Une phobie peut être apprise, souvent suite à un événement marquant (même oublié consciemment).
  • Elle peut aussi être héritée émotionnellement, par mimétisme parental ou transmission transgénérationnelle.
  • Elle peut se transformer, se déplacer ou se généraliser si elle n’est pas prise en charge.
  • Et bonne nouvelle : elle peut se traiter efficacement, notamment par l’hypnose, l’EMDR, la TCC (thérapie cognitivo-comportementale), et d’autres approches thérapeutiques.

L’hypnose n’est pas une fin, c’est un début

Ce que je t’offre, ce n’est pas une solution clé-en-main. C’est une reconnection. Une invitation à aller là où tu t’es abandonné. Un espace pour réécrire l’histoire.

Je ne t’enlève pas ta peur. Je t’aide à l’honorer. Et à te rendre compte qu’au fond d’elle… se cache une puissance que tu n’oses pas encore incarner.

Et si c’était maintenant ?

Tu n’as pas besoin d’attendre de ne plus avoir peur pour avancer. Tu as besoin d’un espace sécure, d’un guide doux et puissant, d’un outil profond.

Tu as besoin d’un rendez-vous avec toi-même. Et si ce rendez-vous, c’était maintenant ?

L’hypnose ne fera pas le chemin à ta place. Mais elle t’ouvrira une porte vers ta liberté intérieure.

Alors… on y va ? Prends RDV ici

Image de Séverine Fäh
Séverine Fäh
Auteure, coach, thérapeute en hypnose et conférencière. j'accompagne les femmes à faire de leur histoire un livre impactant

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