Blog

Je fais ce métier parce que j’aurais tellement voulu aider ma maman

métier
métier

Cela ne se voit pas sur cette photo. Une petite fille qui rit aux éclats. Qui pourrait imaginer que la plupart du temps sa mère est couchée, médicamentée pour fuir une réalité pourtant dorée qui la laisse insatisfaite ?

Cette petite fille va grandir entre crises de manque et tentatives de suicide d’une mère qui la force à devenir très tôt, trop tôt, une adulte responsable.

A 7 ans, l’âge de raison tout bascule. C’est peut-être à ce moment là que je me suis fait la promesse de tout faire pour le rendre heureuse et puis un jour d’aider tous les gens de la terre à être heureux pour qu’ils ne fassent pas de mal à leurs enfants. Que ces enfants cessent de se sentir impuissants.

Oui les promesses de l’enfance ont ce goût de la toute puissance et de l’irrémédiable.

Je ne fais pas ce métier par hasard. Je ne suis pas tombée dans l’hypnose, le soin, la réparation par un alignement opportun. Ni pour suivre une mode.

Je fais ce métier parce que je rêvais inconsciemment de pouvoir aider ma mère. De réparer mon enfance aussi. Celle que je n’ai jamais eu. Et que je n’aurai jamais.

Ma maman a vécu avec une dépression profonde, sourde, constante. Toute sa vie. Une douleur qui la traversait depuis bien avant ma naissance. Une tristesse qu’aucune parole n’apaisait. Une absence présente. Une fatigue qui avait l’air d’être là depuis toujours.

J’ai grandi à côté d’elle. J’ai grandi avec ça. Avec cette impression d’être impuissante, trop petite, trop réveillée dans un monde endormi. Je me disais souvent : si je pouvais trouver la bonne phrase, le bon geste, peut-être qu’elle irait mieux.

Et un jour, j’ai compris que je ne pouvais pas la sauver. Mais j’ai aussi compris que je pouvais transformer cette blessure en mission.

Voir la souffrance sans pouvoir la toucher

Quand tu grandis avec une mère dépressive, tu deviens très douée pour repérer les silences. Tu apprends à lire l’humeur dans le regard. Tu captes l’énergie dans une pièce. Tu sens tout ce qui n’est pas dit.

Et tu crois, très vite, que tu dois faire attention, prendre soin, ne pas gêner, faire plaisir. Tu deviens une petite fille éponge. Tu ne veux pas être un poids de plus. Tu veux être la raison de son sourire.

Sauf que ce n’est pas ton rôle. Tu t’oublies. Tu portes des charges qui ne sont pas les tiennes.

Pendant des années, j’ai cherché comment apaiser cette mère que j’aimais de tout mon cœur. Et pendant des années, j’ai cru que je n’étais pas assez.

Et puis un jour, j’ai choisi de devenir celle qui comprend

Pas juste pour ma mère. Mais pour toutes les femmes comme elle. Celles qui tiennent debout mais qui s’effondrent dedans. Celles qu’on croit fortes, mais qui pleurent en cachette. Celles qui vivent avec un trou dans le ventre et un nœud dans la gorge.

J’ai appris. J’ai cherché. J’ai exploré. Pas pour comprendre la théorie, mais pour comprendre l’humain. Pour redonner une voix à ce qui a été tu. Pour réconcilier le corps, le cœur et la conscience.

J’ai trouvé l’hypnose. Et j’ai su que c’était ça. L’outil qui ne ment pas. Celui qui va chercher en douceur ce qui est resté bloqué. Celui qui murmure quand le mental crie. Les mots en disent tellement plus que la définition du dictionnaire !

Aujourd’hui, j’accompagne les personnes que j’aurais aimé que ma mère rencontre

Je vois leurs silences. Je reconnais leurs masques. Je comprends leurs fatigues.

Et je ne les juge pas. Je ne les pousse pas. Je ne les secoue pas.

Je les accueille. Je les écoute. Je les reconnecte.

Je les aide à descendre là où elles ne voulaient plus aller. Je les guide à travers la peur, l’angoisse, la honte parfois. Et je reste avec elles dans ce tunnel jusqu’à ce qu’elles revoient la lumière.

Parce que oui, on peut s’en sortir. Même quand on y croit plus.

Je l’ai vu. Des dizaines et des dizaines de fois. Une femme qui arrive éteinte, et qui repart rayonnante. Pas guérie. Pas parfaite. Mais reconnectée.

Et à chaque fois, j’ai une pensée pour ma mère. Pour celle que je n’ai pas pu aider. Mais à travers chaque femme que j’accompagne, je sens que quelque chose se répare en moi aussi.

Ce métier, c’est ma manière de dire : « Je t’aime, Maman. Et même si je n’ai pas pu te sauver, je transforme ton histoire en force. »

Ce que je propose, ce n’est pas un soin. C’est une réconciliation.

Avec ton histoire. Avec ton corps. Avec ta voix. Avec ta puissance.

L’hypnose est un outil. Mais ce que je fais, c’est te guider vers ton propre espace de vérité.

Je t’aide à déposer ce que tu portes depuis trop longtemps. Je t’accompagne pour que tu oses sentir. Et je t’invite à écrire la suite de ton histoire avec conscience et courage.

Ce métier est ma manière de transmettre

Pas des savoirs. Des clés. Des espaces d’accueil. Des mots qui réparent.

Chaque femme que j’accompagne est une victoire sur la solitude. Chaque déclic est un remerciement silencieux à la petite fille que j’étais. Chaque transformation est un hommage.

Et si tu lis ces lignes, c’est peut-être que tu portes aussi, quelque part, une douleur silencieuse. Alors sache que tu n’es pas seule. Et que oui, c’est possible de renaître, même après avoir cru que c’était fini.

Prête à t’offrir ça ?

Alors viens. Pour réécrire ton histoire et surtout inventer la suite. Pour retrouver ta voix. Et pour libérer tout ce que tu as trop longtemps gardé pour toi.

Je t’attends. Avec tout ce que je suis. Avec ce que je n’ai pas pu donner à ma mère. Avec ce que je transmets aujourd’hui, par amour et par puissance.

Séverine

Comment dépasser les schémas répétitifs grâce à la reprogrammation mentale

Hypnose Régressive : Comment Pratiquer la Régression avec l’Hypnose?

Image de Séverine Fäh
Séverine Fäh
Auteure, coach, thérapeute en hypnose et conférencière. j'accompagne les femmes à faire de leur histoire un livre impactant

Table des matières

Archives
Partager l'article
Facebook
Twitter
LinkedIn
Email
WhatsApp
Pinterest

En poursuivant la navigation sur ce site, vous acceptez l’utilisation de cookies et contribuez à son amélioration. Merci !