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Est-ce que mon histoire vaut la peine d’être racontée ?

Et si la vraie valeur de ton histoire ne dépendait pas de sa rareté, mais de son impact ?

Tu la portes en toi depuis des années.
Parfois, elle te réveille la nuit.
Parfois, elle se cache dans les silences, les replis de ta mémoire, les “ce n’est pas si grave”.
Et pourtant… tu n’es pas sûre.

« Mon histoire n’est pas assez exceptionnelle. »
« D’autres ont vécu pire. »
« Qui ça va intéresser, ce que j’ai traversé ? »

Si tu t’es déjà posé ces questions-là, tu n’es pas seule.
C’est même l’une des plus grandes barrières invisibles entre une femme et son livre.

Et c’est là qu’on commence.

Allez un petit peu d’inspiration

histoire
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Pourquoi cette question surgit-elle ?

Parce que tu es lucide.
Tu sais qu’écrire un livre, c’est un engagement.
Tu sais que tu vas y mettre ton temps, ton énergie, tes tripes.
Et tu veux être sûre que ça en vaille la peine.

Mais derrière cette question… il y en a une autre, plus intime :

Est-ce que MOI je vaux la peine d’être lue ?

Et c’est ici que commence le vrai travail d’écriture.
Pas sur les mots.
Sur la légitimité.

Ce qui fait la valeur d’une histoire, ce n’est pas ce qui t’est arrivé

C’est ce que tu en as fait.

Tu n’as peut-être pas été otage dans une grotte, tu n’as pas traversé l’Amazonie en fauteuil roulant, tu n’as pas vécu 18 vies…

Mais tu as :

  • Survécu à une relation toxique
  • Trouvé une force au fond de toi que tu ne soupçonnais pas
  • Osé aimer de nouveau après un deuil
  • Dit non pour la première fois
  • Appris à t’aimer avec toutes tes fissures

Et ça, c’est puissant.
Parce que c’est ce qui rend ton histoire universelle.

Ce qui touche, c’est la vérité

Les lectrices ne cherchent pas des héroïnes surhumaines.
Elles cherchent des femmes qui disent tout haut ce qu’elles vivent tout bas.

Elles veulent sentir que c’est possible.
Que quelqu’un l’a fait.
Qu’elles peuvent aussi s’en sortir, se choisir, se relever.

Tu n’écris pas juste pour raconter.
Tu écris pour transmettre une force.

Et cette force est née dans ton histoire.

Les 3 grandes objections (et comment les dépasser)

🔸 1. “Ce n’est pas assez intéressant”

Intéressant pour qui ?
Pour une maison d’édition ? Pour ta famille ? Pour les réseaux ?
Et si tu écrivais d’abord pour toi ?
Pour te donner la parole que tu n’as jamais reçue.
Pour celles qui ont besoin de lire ce que tu aurais aimé entendre.

🪞Ce que tu as vécu est peut-être “banal” dans les statistiques…
Mais personne ne l’a vécu comme toi.

🔸 2. “Je n’ai pas envie d’étaler ma vie”

Bonne nouvelle : tu n’es pas obligée.
Tu peux transformer ton histoire en fiction, en fable, en récit initiatique.
Tu peux dire les choses sans tout dévoiler.

Écrire, ce n’est pas s’exhiber.
C’est donner une forme à ce que tu veux transmettre.

Tu n’écris pas pour tout dire.
Tu écris pour dire juste ce qu’il faut pour éveiller.

🔸 3. “Je ne suis pas guérie”

Tu crois qu’il faut avoir tout compris, tout digéré, tout intégré.
Mais en réalité, c’est souvent en écrivant que tu guéris.

Ton livre n’est pas un point final.
C’est une étape de transformation.
Et ce que tu traverses encore fera écho à d’autres qui n’en sont qu’au début.

✦ Ton histoire n’est pas un prétexte, c’est un catalyseur

Elle devient un livre quand tu lui donnes un sens, une direction, une intention.
Tu ne livres pas une autobiographie linéaire.
Tu t’appuies sur ton histoire pour ouvrir des portes à d’autres.

Et ça change tout.

✦ Exercice 1 : Le fil rouge

Prends un carnet.
Réponds à cette question :

Qu’est-ce que j’ai appris de fondamental à travers ce que j’ai vécu ?
(Une croyance, une leçon, un retournement, une clé…)

Note 3 situations qui illustrent cette transformation.
Tu tiens déjà la colonne vertébrale de ton livre.

✦ Exercice 2 : L’effet miroir

Pense à 3 femmes que tu connais.
Si elles lisaient ton histoire, qu’est-ce que tu aimerais qu’elles en retirent ?
Qu’elles se sentent moins seules ?
Qu’elles reprennent leur pouvoir ?
Qu’elles arrêtent de se taire ?

Note tout ce que tu veux qu’elles ressentent.
C’est ton intention. C’est ta mission.

✦ Exercice 3 : Le titre que tu n’oses pas écrire

Imagine que tu écris ton livre.
Et qu’il porte le titre le plus audacieux, le plus cash, le plus vrai.

Quel serait-il ?

Ce titre révèle souvent la vérité cachée que tu es prête à libérer.

✦ En résumé

Ta question est légitime.
Mais elle ne doit pas devenir une barrière.

Chaque histoire mérite d’être entendue… par la bonne personne.

Tu vois, ce n’est pas une question de « valeur » objective. Ce n’est pas : est-ce que cette histoire est assez forte, assez originale, assez bouleversante pour mériter un livre ?
La vraie question, c’est : est-ce que cette histoire porte en elle un message qui peut éclairer, toucher, réveiller quelqu’un d’autre ?
Et là, la réponse est souvent oui.

Mais attention :
👉 Certaines histoires ne sont pas mûres. Elles demandent encore à être digérées, transformées, comprises avant de pouvoir être partagées.
👉 Certaines histoires ne cherchent pas à être racontées au monde entier, mais juste à être libérées, posées sur le papier pour soi.
👉 Certaines histoires doivent changer de forme, de ton, ou de point de vue pour toucher vraiment leur cible.
👉 Et parfois, ce n’est pas l’histoire qui est puissante… c’est ce que tu en fais.

Ce que je dis souvent aux femmes que j’accompagne :
Tu n’as pas besoin d’une vie « hors du commun » pour écrire un livre qui réveille. Tu as besoin d’un regard profond, sincère et incarné sur ce que tu as vécu.

Alors non, toutes les histoires ne sont pas prêtes.
Mais oui, chaque femme qui ressent cet appel d’écrire porte en elle une histoire qui mérite d’être transformée et transmise.

Et si tu sens que ça pousse en toi… ce n’est sûrement pas un hasard.

💬 Tu veux que je t’aide à voir si ton histoire est prête à être racontée ? Dis-moi ce qui t’appelle.

Ce n’est pas la grandeur de ton histoire qui compte.
C’est la vibration avec laquelle tu la racontes.

Et ça, c’est entre tes mains.

🎯 Dans Plume & Sens, on ne juge pas ton histoire.
On t’aide à en faire une œuvre de transmission, une parole puissante, vivante, assumée.

D’ailleurs allons plus loin. Est-ce que tout le monde peut devenir écrivain ?

En réalité, je crois que toute femme qui en ressent l’appel en est capable.

Parce que devenir écrivaine, ce n’est pas une question de don. Ce n’est pas réservé à une élite littéraire, à celles qui ont eu 18 en français au bac ou qui maîtrisent parfaitement les figures de style.

C’est une décision. Un chemin. Un engagement.

Et surtout :
✨ C’est oser écrire avec ce qu’on a :
des bouts de soi, un peu de chaos, des vérités qu’on n’ose pas dire à voix haute,
et une envie viscérale de transmettre quelque chose.

📌 Est-ce que ça demande du travail ? Oui.
📌 Est-ce que ça secoue parfois ? Bien sûr.
📌 Est-ce qu’il y a des peurs à traverser, des pages qu’on ose à peine écrire ? Absolument.

Mais la vraie question, ce n’est pas : « Est-ce que tout le monde peut ? »
C’est : « Est-ce que toi, tu veux ? »
Et si la réponse est oui… alors on peut faire en sorte que tu y arrives.

Tu veux que je t’aide à transformer ce désir flou en livre impactant ?
Je suis là pour ça.

Bonus !

Voici 3 exercices puissants, doux mais profonds, pour créer un élan intérieur et se mettre en mouvement vers l’écriture de son livre. Pas pour écrire « un chef-d’œuvre » tout de suite, mais pour allumer le feu. ✨

✦ Exercice 1 : La lettre que tu n’as jamais osé écrire

🖋 Consigne :
Écris une lettre à une personne de ton passé (vivante ou non, réelle ou symbolique). Une lettre que tu n’as jamais écrite. Une lettre que tu gardes pour toi.
Tu peux commencer par :

« Il faut que je te dise… »

💡 Pourquoi c’est puissant ?
Parce que ça te reconnecte à ta vérité. À ce que tu ressens vraiment. Et c’est de là que naissent les livres qui touchent.

✦ Exercice 2 : La scène qui t’a changée

🖋 Consigne :
Ferme les yeux. Replonge dans une scène précise de ta vie. Pas un résumé. Un moment-clé. Quelque chose a basculé ce jour-là. Tu ne savais pas encore, mais tu venais de franchir un cap.
Écris cette scène comme si tu la faisais vivre à ta lectrice.
Où étais-tu ? Qu’est-ce que tu voyais ? Qu’est-ce que tu ressentais ? Qu’est-ce qui s’est passé juste avant ? Juste après ?

💡 Pourquoi c’est puissant ?
Parce que ça t’oblige à rentrer dans la matière vivante de ton histoire, pas juste à raconter de loin. Et c’est souvent là que jaillit une structure, un ton, un fil rouge.

✦ Exercice 3 : Ton livre est écrit, il est publié… et tu reçois un message

🖋 Consigne :
Projette-toi. Ton livre est publié. Tu ouvres ta boîte mail et tu trouves un message d’une lectrice.
Écris ce message imaginaire. Que t’écrit-elle ? Qu’est-ce que ton livre lui a permis de traverser, de comprendre, de guérir ?

💡 Pourquoi c’est puissant ?
Parce que tu connectes ton écriture à une mission. Une raison plus grande que toi. Et ça, ça donne des ailes.

Et maintenant utilises cette méthode magique pour avancer !

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Séverine Fäh
Auteure, coach, thérapeute en hypnose et conférencière. j'accompagne les femmes à faire de leur histoire un livre impactant

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